"Exception parmi les autres pays hôtes de la compétition, la Hongrie a annoncé une jauge de 100 % de spectateurs pour les quatre rencontres programmées à Budapest. Une décision qui divise la presse.
OUINous renouons avec nos passions
– Nemzeti Sport, Budapest (extraits)
En cette soirée de l’automne 2020, je rentrais chez moi contrarié par la pluie et le 4-1 infligé par la Juventus au Ferencváros en match de poule de Ligue des champions. Au lieu de râler, j’aurais dû savourer cette expérience, qui resterait la dernière de ce genre avant longtemps. Une semaine plus tard, le 11 novembre, les restrictions sanitaires entraient en application, et le monde se figeait. Le lendemain, la Hongrie se qualifiait pour l’Euro face à l’Islande devant des tribunes désertes alors que la rencontre se serait déroulée à guichets fermés [en temps normal]. La pandémie a tué l’enthousiasme que nous procure le sport. Mon métier m’a permis d’assister à quelques rencontres, mais la bulle sanitaire m’isolait de ceux avec qui j’aurais festoyé ou pleuré après un match.Après six mois de marasme, la lumière se profile au bout du tunnel. Grâce aux quatre millions de vaccinés, la Hongrie rouvre ses théâtres, ses cirques, ses salles de gym, ses patinoires, ses zoos, ses bains, ses piscines et ses espaces de jeux [pour enfants]. Les spectacles de danse et les concerts sont de nouveau accessibles aux spectateurs [munis d’un certificat d’immunité]. Mais surtout, les événements sportifs ! Mes enfants ont passé depuis belle lurette l’âge des espaces de jeux. Personne n’est jamais trop grand pour le sport. Le commun des mortels ne peut décemment être dépossédé de ses passions, auxquelles il s’accroche même dans les situations les plus intenables et les plus désespérantes. Voilà pourquoi l’espèce humaine doit récupérer autant que possible ses terrasses, ses bières pression, ses matchs ou ses cirques.
100 % de spectateurs dans la Puskás ArénaEn
1945, le siège de Budapest s’achevait à peine et les armes résonnaient
encore lorsque les joueurs des équipes de la capitale retournèrent sur
les..." La suite sur courrierinternational.com (article payant)
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