"Les perdants magnifiques de l’écrivain britannique qui connût les geôles communistes.
Quand on sort d’un cercle de l’enfer, petit ou grand, on veut souvent faire les portraits de ceux qu’on y a côtoyés, simplement pour dire : voilà ce que nous, frères humains, avons vécu. Raconter les autres devient la meilleure façon de parler de soi-même, puisqu’on a été l’un d’eux. Primo Levi l’a fait dans Si c’est un homme, titre inspiré d’une phrase de Dante, en revenant d’Auschwitz, puis, finalement, dans la plupart de ses textes. Andrew Szepessy le fait en écrivant Aux éternels perdants, longtemps après être sorti des geôles communistes hongroises où, bien que sujet de sa Majesté, il a passé une partie des sixties. Âgé d’une vingtaine d’années, il vient d’Angleterre et il n’aime pas encore les Beatles, lesquels font rêver la plupart de ses codétenus. L’un d’eux trouve qu’ils représentent «la seule chose au monde ayant un sens. La planète, a-t-il assuré, serait mieux avisée de méditer le réalisme abstrait contenu dans Loossing in Ze Skay Viz Diemondz…" La suite sur liberation.fr (article payant)
Dans les années 60, Andrew Szepessy se retrouve prisonnier à Budapest
sans justification, propulsé dans le monde parallèle des geôles de la
République populaire de Hongrie, au milieu de détenus accusés de
trahison au régime et d'autres délits plus ou moins absurdes.
De cette année marquante de sa jeunesse, il a tiré un récit à le fois
drôle, lyrique et poétique, sorte d'ovni de la littérature carcérale et
un cocktail inédit d'humour anglo-hongrois.
D'une douceur et d'un flegme inattendus, Aux éternels perdants est un
authentique traité du zen, un manuel de survie en milieu hostile - une
parabole merveilleuse et salvatrice contre tous les enfermements.
Bernard Cohen (Traducteur)
EAN : 9782743652036
250 pages
Éditeur : Payot et Rivages (03/02/2021)
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