"ENTRETIEN - Pour Daniela Schwarzer, directrice à la fondation Bertelsmann, il manque des mécanismes pour défendre l’État de droit dans l’UE.
Directrice à la fondation Bertelsmann, Daniela Schwarzer est membre du groupe de travail franco-allemand sur la réforme de l’UE.
LE FIGARO.- L’accord trouvé à Bruxelles apportera-t-il suffisamment d’élan politique au processus de réforme d’une UE élargie?
Daniela SCHWARZER. - Je suis assez optimiste. Le signal apporté à l’Ukraine est très important et il sera toujours possible de trouver des moyens financiers pour soutenir Kiev. La conjonction des pressions géopolitiques nées notamment de l’agression russe et des bénéfices attendus d’une UE élargie pousse en faveur d’une telle réforme. L’Europe doit faire son devoir. Mais cette opération est compliquée et demandera d’énormes efforts de la part des Vingt-Sept.
Comment l’aborder?
On sait qu’avec une Europe élargie à 34 pays,
ce sera beaucoup plus difficile de trouver l’unanimité sur des questions
stratégiques. Il faut pouvoir travailler d’une manière souple et
rapide. Le traité de Lisbonne propose déjà des solutions en ce sens,
mais il faut aller…" La suite sur lefigaro.fr (article payant)
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