"A Budapest, de plus en plus de personnalités hongroises choisissent les
réseaux sociaux pour dénoncer les dysfonctionnements de la santé
publique qui tarde à être véritablement prise en compte par l’Etat.
Au début de l’année, c’est la chanteuse de world music Kinga
Kramli, qui a raconté son histoire sur les réseaux sociaux. A 34 ans,
Kinga souffre d’endométriose, une maladie de l’utérus très douloureuse.
C’est opérable, mais voilà, Kinga ne pourra pas être opérée avant
janvier 2022. « Je ne tiendrai pas quatre ans de plus », a-t-elle indiqué.
Ensuite, c’est un chanteur de variété très populaire, Tibor Kasza,
qui a posté un message vidéo, visionné par 200 000 internautes où il
raconte que sa mère, atteinte d’une thrombose, a passé 7 heures aux
urgences avant que l’on s’occupe d’elle.
Il y a des cas encore plus graves. La fille d’une écrivaine a relaté
sur les réseaux l’histoire de sa mère, Zsuzsa Vathy, qui n’était pas
gravement malade. Mais après avoir été vaccinée contre la grippe, elle a
fait une allergie au vaccin. Sur les conseils d’un médecin de quartier,
elle est allée aux urgences. Elle a attendu 6 heures et personne ne l’a
prise en charge. La famille l’a transporté dans un autre hôpital. Mais
c’était trop tard, et elle est morte. La famille a porté plainte, mais
la police vient de clore l’enquête en expliquant que personne n’est
responsable." La suite sur rfi.fr
vendredi 2 mars 2018
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.