"Julia Pusker livre un Mozart à la fois simple et intense.
Les meilleurs interprètes de Mozart sont ceux qui, tout en respectant
ce que sa musique suppose de simplicité et d’évidence, ne la traitent
pas pour autant de manière superficielle . Et réussissent, au contraire,
à en restituer toute l’intensité sous-jacente. Peu de demi-finalistes y
arrivent cette année au Concours Reine Elisabeth, mais Julia Pusker
aura été ce jeudi une des exceptions qui confirment la règle.
Charisme magnétique, phrasés élégants, synthèse parfaite d’un certain apport baroqueux
et de la grande tradition classique, la Hongroise livre un Mozart
qu’elle donne le sentiment de réinventer à chaque instant, où rien n’est
jamais routinier et où chaque mesure trouve un sens. Mozart l’habite à
ce point que, même quand elle ne joue pas, Pusker vit intensément sa
musique, des yeux, de la tête ou du corps. Ce premier concerto de Mozart
(avec les cadences du musicologue Robert Levin, Joachim n’étant de
toute façon pas passé par là) restera dans les annales." La suite sur lalibre.be
vendredi 10 mai 2019
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