"Élections européennes J-23. Un hôpital proche de la frontière
voit défiler un ballet d’ukrainiens de Transcarpatie devenus citoyens de
la Hongrie voisine grâce au gouvernement Orbán et bénéficiaires de la
sécurité sociale locale via de fausses adresses magyares. L’immigration
et les mesures natalistes éclipsent la santé et les failles du système
de soins dans la campagne européenne nationale. Reportage.
À l’hôpital régional de Kisvárda [ville de16 000 habitants à 280
kilomètres au nord-est de Budapest], près de 1 patient sur 6 ou 7 serait
un Ukrainien détenteur de la citoyenneté hongroise [dont l’accession a
été facilitée par le gouvernement Orbán depuis 2011 pour les Hongrois
des territoires magyarophones séparés de la Hongrie par le traité de
Trianon en juin 1920] et certains ne parlent pas un mot de magyar. La
statistique n’est pas officielle et l’établissement n’a jamais
communiqué de chiffres malgré nos multiples demandes et la promesse de
la secrétaire du directeur sur place.
Certains employés nous
affirment voir le parking du service pédiatrique régulièrement rempli de
voitures avec des plaques ukrainiennes. Un patient d’Ajak [dix minutes
au sud de Kisvárda, ] croisé en salle d’attente se plaint de patienter
de plus en plus longtemps à cause d’Ukrainiens “privilégiés” pris en
charge avant les locaux. D’après lui, ces personnes arriveraient avec
d’imposants 4X4, des vêtements classieux et beaucoup d’argent. Le
va-et-vient des véhicules immatriculés UA corrobore la description
du personnel." La suite sur courrierinternational.com (article payant)
mercredi 1 mai 2019
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.