"Ágnes Heller (1929-2019), que l’on considère parfois comme une « Hannah Arendt hongroise » n’est pas très connue du grand public français. Son œuvre philosophique l’est encore moins que sa trajectoire personnelle, marquée par des engagements politiques forts. Lorsqu’Emmanuel Macron la mentionnait en juillet dernier, il rappelait qu’elle s’était « beaucoup battue contre [le Premier ministre hongrois d’extrême droite] Viktor Orbán », qu’elle était une « combattante de l'antitotalitarisme, pour la liberté, pour l’Europe ». Promotrice d’un marxisme humaniste, elle fut en effet une critique active de la dictature communiste, ce qui lui valut d’être exclue du Parti. « Une femme libre et une guerrière », indéniablement, pour reprendre les mots du président de la République française.
Mais Heller fut, avant tout, une penseuse politique de premier plan. Les trois textes autonomes réunis dans le recueil Au-delà de soi (Bibliothèque Rivages) permettent de prendre conscience d’une réflexion aussi riche qu’exigeante. En voici la substantifique moelle, en trois idées principales…" La suite sur philomag.com
jeudi 25 novembre 2021
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