"La formation d’élite, révérée depuis près de quarante ans pour sa saveur Mitteleuropa inimitable, revient enchanter la Philharmonie de Paris.
Il est 9 heures du matin et les musiciens du Budapest Festival Orchestra affluent vers le 14 rue Selmeci. La première fois que l’on a entendu cette formation d’élite, créée en 1983, par Iván Fischer et Zoltán Kocsis, afin d’animer le Festival de printemps de la capitale hongroise, c’était à l’Académie Franz-Liszt. Cette salle légendaire ne contenant qu’un millier de spectateurs, l’orchestre donne désormais la majorité de ses concerts au Müpa, complexe moderne dévolu aux arts.
En attendant le début de la répétition, certains boivent un café ou consultent leur messagerie, adossés aux flight cases obstruant la vue du grand escalier qui conduit à la salle. L’horloge murale indique 9 h 30 quand Gábor Takács-Nagy, chef invité principal, depuis 2012, fait retentir les premières notes de l’ouverture de Der Schauspieldirektor. On est aussitôt happé par la sonorité, fruitée et boisée, de l’orchestre ainsi que par sa transparence. Elle résulte du placement des contrebasses derrière les vents ; ce qui, en plus de conférer une meilleure assise rythmique à la musique, préserve le grain subtil et la couleur ambrée des cordes. Dire que ce Mozart, Mitteleuropa en diable, nous comble, est une litote. Mais ce n’est qu’un début car, après deux tours de chauffe, les musiciens enchaînent avec une Symphonie Jupiter, pleine de sève, et un concerto interprété par la violoniste invitée, Alexandra Conunova, tirant, de son Guarneri del Gesù,..." La suite sur liberation.fr (article payant)
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