Lundi 30 mai, les Vingt-Sept ont convenu d’un embargo réduisant de plus des deux tiers les importations de pétrole russe. Le chiffre atteint même 90 % avec les renoncements allemand et polonais aux acheminements par oléoduc. Mais pour lever les réticences hongroises, ultime obstacle à l’accord entre les pays membres, l’UE a concédé “un régime d’exception” à Budapest, rapporte Népszava.

En l’occurrence, les “livraisons par pipeline terrestre” ne sont pas concernées par l’embargo européen, et “en cas de rupture brusque de l’approvisionnement” assuré par l’oléoduc Droujba arrivant d’Ukraine, Budapest pourra toujours se procurer du pétrole russe acheminé depuis l’Adriatique, indique le quotidien d’opposition.

Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán s’est empressé d’annoncer la bonne nouvelle dans une vidéo publiée sur Facebook. “Nous avons protégé l’encadrement des prix de l’énergie ! […] Les familles peuvent dormir tranquille ce soir”, déclarait-il dans son message." La suite sur courrierinternational.com (article payant)