jeudi 30 juin 2022

Compositeurs hongrois et polonais au cours de la terrible année 1948

 

Endre Szervánszky (1911-1977) : Sérénade pour cordes. Mieczyslaw Weinberg (1919-1996) : Concertino pour violon et orchestre à cordes op. 42. Reszö Sugár (1919-1988) : Divertimento pour cordes. Grażyna Bacewicz (1909-1969) : Concerto pour orchestre à cordes. Orchestre de chambre Erdödy, direction et soliste : Zsolt Szefcsik. 2021. Notice en hongrois, en polonais et en anglais. 73.29. Dux 1802.

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"En janvier 1948, devant plusieurs dizaines de compositeurs réunis au Comité central du Kremlin, Andreï Jdanov, l’un des dirigeants du Parti communiste, prononce un discours dévastateur, accusant d’éminentes personnalités comme Prokofiev, Chostakovitch, Miaskowski, Kabalevski, Chébaline ou Khatchaturian, d’être les « principales figures dirigeantes de la tendance formaliste en musique, tendance qui est totalement fausse » (F. Lemaire, La musique du XXe siècle en Russie et dans les anciennes Républiques soviétiques, Fayard, 1994, p. 124). On connaît la suite : Tikon Khrennikov prend les choses en main, et lors du congrès qui se tient trois mois plus tard, du 19 au 26 avril, à l’Union des Compositeurs, les plus grands noms de la musique russe seront considérés comme infréquentables, avec toutes les conséquences dommageables que l’on imagine sur leur créativité, leur vie sociale, pédagogique ou matérielle, et sur la diffusion de leurs œuvres. Le phénomène aura des répercussions dans d’autres pays du bloc communiste." La suite sur crescendo-magazine.be

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