lundi 2 octobre 2023

Dans «L’été où mon père est mort», Yudit Kiss dépeint l’aveuglement et l’amour d’un homme fidèle à l’idéologie communiste

"En faisant le portrait d’une figure paternelle attachée jusqu’à son dernier souffle au Parti en Hongrie, Yudit Kiss signe un livre envoûtant qui traduit une époque et une idéologie.

En faisant le portrait d’une figure paternelle attachée jusqu’à son dernier souffle au Parti en Hongrie, Yudit Kiss signe un livre envoûtant qui traduit une époque et une idéologie

Heureusement que Yudit Kiss sait rire dans le noir, heureusement qu’elle sait aimer envers et contre tout, heureusement qu’elle écrit avec grâce car sans ces forces de l’esprit et du cœur, les pages qu’elle nous livre sur la Hongrie et son père seraient irrespirables: c’est l’histoire d’une utopie heureuse, l’avenir radieux de l’universalisme communiste, devenue l’utopie monstrueuse de la domination soviétique avec en toile de fond la destruction d’une famille juive de Budapest. Une parmi d’autres, la sienne.

«Mon père considérait sa judéité comme un atavisme. Non seulement parce qu’il faisait partie de cette génération de survivants qui avait cherché à extirper d’elle tout lien la rattachant à l’effroyable destruction mais aussi par conviction: dès lors qu’il s’était redéfini comme communiste, cela transcendait le reste». La suite sur letemps.ch (article payant)

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