"Il y a quatre ans tout juste, Edouard Philippe confinait la France entière. Des vaccins contre le Covid-19 à ceux contre le cancer, la fabuleuse histoire de l'ARN messager n'en est qu'à ses débuts.
Petite scène de la vie domestique dans un futur plus ou moins éloigné : alors qu'il bricole chez lui un dimanche, Robert s'entaille la main avec son tournevis. Après le « aïe ! » et les jurons de rigueur, il se précipite dans sa cuisine, ouvre la porte de son réfrigérateur et se saisit d'une fiole de verre portant une étiquette où il est écrit : ARN messager. Il l'avale. Les instructions génétiques encodées dans le précieux contenu vont induire les cellules de Robert à synthétiser une protéine thérapeutique, laquelle va faciliter la guérison des plaies, en stimulant la formation de nouveaux vaisseaux sanguins. La main abîmée se répare. Bob le bricoleur peut retourner à ses occupations dominicales. Ainsi soit-il.
Cette
saynète vous semblera peut-être naïve, elle n'en est pas moins le rêve
qui anime depuis toujours Katalin Karikó, le but qu'elle s'est fixé dans
sa vie de chercheuse spécialiste de l'ARN messager. Katalin Karikó est
cette biochimiste d'origine hongroise subitement passée de l'ombre à la
lumière après qu'un virus jusqu'ici inconnu, le SARS-CoV-2, a mis la
planète en émoi et obligé 4,5 milliards de personnes à se calfeutrer
chez elles. En France, cela a commencé il y a tout juste quatre ans, le
17 mars 2020." La suite sur lesechos.fr (article payant)
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