"Dans sa série “Hellish Eden”, la Hongroise Franciska Legat interroge le passé communiste de son pays en faisant appel aux souvenirs de sa famille. Un passé encore tabou pour beaucoup d’habitants. Ces photos ont été publiées dans notre hors-série “Europe : attention, fragile”.
Comme de nombreux pays de l’est de l’Europe, la Hongrie est tombée dans l’escarcelle communiste peu après la Seconde Guerre mondiale. L’entrée dans l’économie de marché dans les années 1990 a peu à peu effacé ce passé soviétique. Née à Budapest en 1997, Franciska Legat n’a pas connu cette époque, mais sa série Hellish Eden (2021-2022) – qui pourrait se traduire par “Paradis infernal” – interroge ce passé et son esthétique.
“Ironie et humour noir”“En
raison des confinements, j’ai passé beaucoup de temps à la maison avec
mes parents. Ils m’ont fait découvrir des films et de la musique des
courants underground et de la nouvelle vague, et ça m’a beaucoup
inspirée. J’ai ressenti une vraie affinité avec les scènes parfois
absurdes, avec l’ambivalence entre humour et mélancolie. Je me suis mise
à parler de plus en plus de l’époque communiste et j’ai décidé de
travailler sur cette thématique”, explique l’artiste, qui dit composer ses photos en usant d’“ironie” et d’“humour noir”." La suite et diaporama sur courrierinternational.com
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