vendredi 7 octobre 2022

En Hongrie, les lycéens aux avant-postes de la contestation dans l’éducation

"La plus importante manifestation depuis la réélection de Viktor Orban en avril a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes à Budapest, mercredi. 

Haut lieu des rassemblements politiques en Hongrie, la place Kossuth, devant le Parlement de Budapest, était noire de monde mercredi 5 octobre. Selon les organisateurs, 35 000 personnes, dont une majorité de jeunes lycéens, sont descendues dans la rue pour dénoncer la politique éducative de Viktor Orban. Il s’agissait là de la première grande manifestation contre le pouvoir depuis la réélection triomphale du premier ministre d’extrême droite, le 3 avril. « Pas de professeurs, pas d’avenirs », « Rendez nous nos professeurs », ont scandé ces jeunes Hongrois, choqués par le brutal licenciement de plusieurs de leurs enseignants, accusés d’avoir organisé des débrayages illégaux.

« Nous demandons seulement d’avoir le droit de faire grève et de meilleures conditions de travail, mais, depuis des années, la seule réponse que nous avons reçue de ce pouvoir orgueilleux, ce sont des menaces de renvoi », a lancé à la foule Katalin Törley, professeure dans un lycée de Budapest. Cheffe de file du mouvement de « désobéissance civile » qui agite l’éducation nationale hongroise ces derniers mois, elle s’attend aussi à être formellement licenciée d’un jour à l’autre pour avoir organisé des grèves perlées en réponse à l’introduction d’un service minimum drastique, qui rend toute grève des enseignants quasi invisible en Hongrie. Désormais, chaque lycée suspend les cours de façon sauvage un jour par semaine, un mouvement jugé illégal par le pouvoir." La suite sur lemonde.fr (article payant)

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