"Enseignants et lycéens s'insurgent contre la dégradation du système éducatif, sur lequel le pouvoir impose sa marque autoritaire et conservatrice depuis 2010. Le mouvement gagne l'ensemble du pays.
«Pays libre, éducation libre!» Le 5 octobre, des dizaines de milliers de profs, de lycéens et de parents scandaient ce mot d'ordre à Budapest et dans des grandes villes de province comme Pécs, Szeged ou Veszprém. Le matin, une chaîne humaine de plusieurs kilomètres s'étirait au cœur de la capitale. En fin de journée, une masse compacte et jeune bloquait le pont Marguerite, important point de passage sur le Danube. Le soir, un concert de solidarité et de protestation fédérait 40.000 personnes aux abords du Parlement. Une mobilisation remarquable en Hongrie, peu habituée aux manifestations d'ampleur.
Avec l'équivalent de 400 euros au début de leur carrière, les enseignants
hongrois sont parmi les plus mal rémunérés d'Europe. Le gouvernement
Orbán promet une revalorisation de 75% d'ici à 2025 si la Hongrie
parvient à s'accorder avec Bruxelles sur le déblocage des fonds
européens alloués au pays. Mais la frustration, qui couve depuis une
douzaine d'années, va bien au-delà de la paie: mainmise
national-conservatrice sur les programmes scolaires, état préoccupant
voire catastrophique des écoles publiques et détricotage du droit de grève des professeurs, vidé de sa substance par le pouvoir actuel." La suite sur slate.fr
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