"Depuis la rentrée scolaire, des manifestations ont lieu chaque semaine en soutien aux professeurs de l’enseignement public. Ces derniers sont dans le collimateur du gouvernement de Viktor Orban. Une demi-douzaine de professeurs a été licenciée, une quarantaine est menacée de l'être à son tour. Leur seul crime : avoir fait grève, pour réclamer des hausses des salaire et de meilleures conditions de travail. Des milliers de Hongrois solidaires des enseignants ont manifester vendredi 14 octobre à Budapest et en province.
« Arrêtez de malmener nos profs ! » C’est le slogan des milliers de lycéens qui sont descendus dans la rue. Katalin Törley est professeur de français dans un lycée de Budapest. Comme plusieurs de ses collègues, elle vient d’être limogée, simplement parce qu’elle a fait grève : « Je suis indignée, je suis révoltée, je trouve que tout ça est inadmissible et insupportable... », s'insurge-t-elle.
En principe, le droit de grève existe, mais en pratique, une loi rend la grève illégale. « Il faut assurer 50% de tous les cours. Et en classe de terminale, il faut leur assurer 100% des cours. C’est ridicule ! », s'énerve encore Katalin." La suite sur rfi.fr
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