"Dans l’ultime ligne droite avant les élections législatives qui se
tiennent dimanche en Hongrie, les oppositions se démènent pour
s’épargner quatre années de plus d’« orbanisme ». Si le rejet du Fidesz
est fort, la droitisation de la vie politique hongroise est bien réelle.
Budapest (Hongrie), de notre correspondant.- Pour son dernier
meeting de campagne ce vendredi, Viktor Orbán a choisi de retourner sur
ses terres. À Székesfehérvár, une ville de 100 000 habitants, il est
devant la polgári magyarország, la Hongrie conservatrice,
petite-bourgeoise et provinciale, valorisée par son parti, le Fidesz. À
54 ans seulement, il a déjà passé douze années au pouvoir, dont les huit
dernières d’affilée, pendant lesquelles il a choyé avant tout les
classes moyennes supérieures, les familles nombreuses, sans oublier les
gestes paternalistes à destination des retraités. Dans ses bagages de
campagne, Orbán peut se prévaloir d’une économie bien plus solide
aujourd’hui qu’il y a huit ans, quand il a pris les rênes d’un pays
accablé par la crise de 2008, avec un chômage quasi inexistant, mais
surtout un taux d’activité supérieur et des salaires en forte hausse
depuis deux ans." La suite sur mediapart.fr (article payant)
dimanche 8 avril 2018
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