"Cela s’est passé à la fin du mois de mars, un dimanche, quelque part
dans l’Est de la Hongrie, aux confins de l’Union européenne. Connu comme
un laboratoire de l'extrême-droite hongroise, les habitants du village
de Érpatak se sont débarrassés de leur maire Jobbik.
Érpatak, petite commune d’à peine deux mille habitants dans le nord-est
de la Hongrie, dans le département de Szabolcs-Szatmár-Bereg. La
quintessence de la Hongrie féodale et despotique rêvée par
l'extrême-droite. Aux mains depuis treize longues années d’un seigneur
loufoque du nom de Mihály Zoltán Orosz, un homme érigé en modèle par le
Jobbik, le second parti en Hongrie.
Dimanche 25 mars au soir, on a vu des scènes de liesse dans les rues
de ce village aux confins de l'Union européenne, dans l’une de ses
régions les plus pauvres, à moins de cinquante kilomètres de la
Slovaquie (au Nord), l'Ukraine (au Nord-Est) et la Roumanie (à l'Est).
Parce que M. Orosz a été détrôné, battu lors d’élections anticipées par
une candidate . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)
lundi 2 avril 2018
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