"(AFP) - Née en Hongrie et vivant en Pennsylvanie, la chercheuse Katalin Kariko a développé une telle obsession pour la technologie dite de l'ARN messager que cela lui a coûté un jour un poste d'enseignement dans une prestigieuse université.
Il faut dire que peu imaginaient que cette méthode de thérapie génique et le travail souterrain de cette biochimiste poseraient les jalons des vaccins des firmes Pfizer et Moderna contre le Covid-19.
De chercheuse inconnue et marginalisée, Katalin Kariko fait aujourd'hui figure de pionnière.
"C'est tout simplement proprement incroyable", dit-elle à l'AFP dans un entretien vidéo depuis son domicile de Philadelphie. La femme de 65 ans confie avoir du mal à se faire aux projecteurs, après tant d'années laborieuses passées dans l'ombre.
Son cas illustre selon elle "la nécessité de soutenir la science à de nombreux niveaux"." La suite sur ladepeche.fr
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