franchissement budapestois entièrement construit grâce à
l’implication d’ingénieurs hongrois. Photo Toldym/Indafoto
"XIXe siècle – Hongrie. Inauguré en octobre 1896 par l’empereur François-Joseph, cet édifice, qui enjambe le Danube depuis cent vingt-cinq ans, est l’un des symboles de la capitale hongroise.
Durant l’époque romaine, des ponts existaient autour d’Aquincum, cité qui se dressait là où se trouve aujourd’hui Budapest. Il y avait déjà un pont à la place du pont Arpad, installé au nord. Et l’autre reliait la caserne d’Aquincum au quartier de Contra-Aquincum et aux territoires au-delà du limes de l’empire. Ces structures ont disparu, remplacées par des bacs à traille pour assurer la traversée du Danube. L’empereur Sigismond [1368-1437] et le roi Matthias Ier de Hongrie [1443-1490] ont tous les deux souhaité faire construire des ponts pour relier Pest et Buda, mais ils sont morts avant de pouvoir concrétiser ces projets.
Un pont entièrement construit par les HongroisIl faut attendre 1849 pour que le premier franchissement permanent de Budapest, le pont des Chaînes, voie le jour. Puis, dix-sept ans après la mise en service du pont Marguerite en 1876, l’augmentation exponentielle de la population et l’essor des transports et du commerce rendent nécessaires l’édification de deux ouvrages supplémentaires. L’un d’entre eux doit relier la place Fovam à la place Gellert, sur la rive opposée. Une loi rédigée en 1893 encadre sa construction. Le ministère du Commerce publie alors un appel d’offres international. Parmi les vingt et une candidatures reçues, celle de l’ingénieur Janos Feketehazy, déjà auteur de plusieurs ponts, suscite l’adhésion.
Le chef-d’œuvre de Feketehazy adopte le nom de l’empereur François-Joseph. Ce pont est le tout premier franchissement budapestois entièrement construit grâce à l’implication d’ingénieurs..." La suite sur courrierinternational.com (article payant)
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