"Bien qu'encore en affaires courantes, le Premier ministre néerlandais est monté une nouvelle fois au créneau sur la défense de l'Etat de droit. S'il forme bien un gouvernement stable, il sera le doyen du Conseil après le départ d'Angela Merkel.
Une fois de plus, il a été l'une des voix les plus fortes, en amont de ce sommet européen, pour tonner contre Varsovie et ses assauts contre les valeurs européennes - et incidemment l'ordre juridictionnel de l'UE. Mark Rutte a milité ces derniers jours pour que les Vingt-Sept se saisissent en cette fin de semaine du sujet de l'Etat de droit.
En juin dernier, après le vote à Budapest d'une loi
qui interdit « d'afficher » et de « promouvoir » l'homosexualité et les
transidentités auprès des mineurs, le Premier ministre néerlandais
avait déclaré sans plus de précaution que « la Hongrie n'a plus rien à
faire dans l'Union européenne ». Le sommet européen de juin dernier
s'était emparé du sujet du respect des minorités LGBT. Xavier Bettel, le
Premier ministre luxembourgeois, premier dirigeant de l'UE à avoir
épousé une personne du même sexe, avait alors ouvertement attaqué le
Premier ministre hongrois sur la base d'un récit personnel solennel
émouvant." La suite sur lesechos.fr
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