"La guerre s’incruste dans la campagne électorale en Hongrie, et complique la réélection de Viktor Orbán, premier ministre depuis 2010. L’homme fort de Budapest, accusé d’autoritarisme, doit également faire face à une opposition plus unie que jamais.
Sous un ciel grisâtre, une petite foule anime la place Petőfi, à deux pas du coquet hôtel de ville de Kiskunfélegyháza. S’y élèvent des pancartes proclamant « Le pouvoir au peuple ! », brandies par des jeunes et des retraités. En ce jeudi après-midi, ils sont venus assister à un rassemblement politique. C’est dans cette petite municipalité situéeà une centaine de kilomètres au sud-est de Budapest, dans le cœur agricole hongrois, qu’est attendu le discours de Péter Márki-Zay.
À 49 ans, ce maire d’une petite ville du sud du pays est devenu, ces
derniers mois, la figure de proue de l’opposition en Hongrie : à l’issue
d’une primaire ayant réuni 800 000 électeurs, il a été désigné candidat
unique d’une coalition de six partis d’opposition dans l’espoir de
mettre fin à 12 ans « d’illibéralisme ». Le voilà qui serre des mains à
des citoyens satisfaits, avant de se livrer au micro à un réquisitoire
contre son adversaire principal : Viktor Orbán. L’actuel premier
ministre tentera de briguer un quatrième mandat d’affilée, le dimanche
3 avril, à l’occasion de cruciales élections législatives." La suite sur ledevoir.com
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