"Seulement deux jours après la réélection de Viktor Orban à la tête de la Hongrie, la Commission européenne annonce le déclenchement contre Budapest d'une procédure inédite qui permet de suspendre le versement de fonds européens en cas de violations de l’État de droit.
"Bonjour, dictateur !" Le salut goguenard, presque affectueux, est lancé par Jean-Claude Junker. Viktor Orban s'avance vers lui lors du sommet européen de Riga en 2015 et rétorque un "bonjour grand-duc", référence au Grand-Duché de Luxembourg d'où est originaire le président de la Commission européenne. Rien de bien nouveau pour le controversé Premier ministre, à la tête de la Hongrie depuis 2010, habitué aux bras de fer avec l'Union européenne.
Sept ans plus tard, Jean-Claude Junker n'est plus président de la Commission, mais Viktor Orban est reconduit pour son quatrième mandat après une "victoire exceptionnelle" aux élections législatives du 3 avril dernier. "Une victoire si grande qu'on peut sans doute la voir depuis la lune, et en tout cas certainement depuis Bruxelles", nargue le Premier ministre, félicité par Vladimir Poutine.
Sa
réélection n'a effectivement pas échappé à l'Union européenne. Deux
jours plus tard, la Commission européenne lance contre la Hongrie une
procédure inédite permettant de suspendre le versement de fonds
européens en cas de violations de l’État de droit. Une décision saluée
par le Parlement européen, qualifiée d'"erreur" par Gergely Gulyas, le chef de cabinet de Viktor Orban, qui demande "à
la Commission européenne de ne pas punir les électeurs hongrois pour ne
pas avoir exprimé une opinion au goût de Bruxelles lors des élections"." La suite sur geo.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.