"Largement reconduit le 3 avril, le Premier ministre populiste hongrois va continuer d'instrumentaliser sa lutte contre Bruxelles, qui menace de lui retirer la manne des subventions européennes.
Ursula von der Leyen n'aura guère attendu avant déclencher une riposte massive. Deux jours seulement après l'écrasante réélection du Premier ministre Viktor Orban en Hongrie, le 3 avril, la présidente de la Commission européenne annonçait l'activation d'un mécanisme de conditionnalité, visant à bloquer le versement des aides européennes contre un Etat membre violant l'Etat de droit. Cette arme législative, utilisée pour la première fois, pourrait priver la Hongrie de 40 milliards d'euros de subventions.
Six à neuf mois seront nécessaires pour la mise en oeuvre de ce dispositif, qui devra ensuite être validé par la majorité qualifiée de 15 des 27 Etats membres, représentant 65% de la population européenne. L'Union européenne (UE) épingle Budapest pour son système judiciaire, son déséquilibre des pouvoirs, l'attribution frauduleuse de marchés publics et sa lutte insuffisante contre la corruption.
Budapest risque d'accentuer son isolement internationalMardi 12 avril, des ministres des vingt-sept pays européens se sont réunis au Luxembourg pour débattre de la situation de l'Etat de droit dans cinq pays membres, dont la Hongrie. La ministre hongroise de la justice, Judit Varga, a affirmé que ses concitoyens ne partageaient pas les inquiétudes de la Commission européenne, comme l'aurait prouvé l'imposante majorité donnée au gouvernement Orban." La suite sur lexpress.fr (article payant)
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