"Ce 3 avril, le parti Fidesz a remporté les législatives hongroises, ce qui permettra au très contesté Premier ministre sortant Viktor Orbán d'effectuer son quatrième mandat. Verrouillage des médias, peur de la guerre en Ukraine… Paul Gradvohl, historien à l'université Paris-1 Panthéon-Sorbonne analyse ces résultats pour « Marianne ».
L’élection législative de ce 3 avril en Hongrie a donné le Fidesz, parti du Premier ministre sortant Viktor Orbán, gagnant avec plus de 53 % des voix. En face, l’opposition – composée de six partis allant des écologistes à l’ex-parti d’extrême droite Jobbik en passant par le parti social-démocrate (MszP) – ne recueille que 34,75 % des suffrages.
Fort de ce succès, Viktor Orbán entame un quatrième mandat sous le regard dépité de la coalition d'opposition qui dénonce « une lutte inégale » face à « la propagande » du chef d'État. Interrogé par Marianne, Paul Gradvohl, professeur d'histoire à l'université Paris-1 Panthéon-Sorbonne et directeur du Centre de recherche sur l'histoire de l'Europe centrale contemporaine (CRHECC), évoque plusieurs raisons à cette victoire : la peur de la guerre en Ukraine, le clientélisme du gouvernement, le verrouillage des médias…" La suite sur marianne.net
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