"Malgré les critiques de l’opposition qui lui reproche sa russophilie, le Premier ministre a multiplié les gestes et les cadeaux pour que son parti remporte le scrutin de dimanche.
« Pourquoi voudriez-vous que je change de gouvernement ?» Visage serein barré d’une sage moustache blanche, Sandor Galik est un retraité heureux. Blouson et veste de jean impeccablement repassés, il a récemment fait deux heures de train pour entendre Viktor Orbán parler à Budapest. «J’ai touché un 13e mois de retraite et une prime d’environ 300 euros», explique cet ex-fonctionnaire de 68 ans qui vit à Csengod, ville de 2 000 habitants au centre de la Hongrie. «Le gouvernement a remboursé à mes deux fils une année d’impôt sur le revenu et ma fille ne paie plus d’impôts, comme tous les jeunes de moins de 25 ans. Et le gaz est moins cher qu’ailleurs en Europe… Je me devais de monter à Budapest, c’est une façon de dire merci au Premier ministre», sourit Sandor, drapeau vert, blanc et rouge à la main. Dimanche, il votera pour le Fidesz, le parti de Viktor Orbán.
En bon populiste, ce dernier a rempli le porte-monnaie de ses compatriotes avant les élections. Mais l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février a changé la donne. Viktor Orbán, qui était encore en visite au Kremlin le 1er février, est aujourd’hui critiqué pour sa proximité avec Poutine. Pourtant l’homme fort de Budapest n’a pas toujours été aussi russophile. En 1989, jeune leader d’un parti progressiste, Orbán lançait un tonitruant «Dehors les Russes !» devant une foule immense à Budapest." La suite sur liberation.fr
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