mardi 27 février 2024

De Madrid à Budapest : fractures européennes

"Multipliant les déclarations contradictoires et les rétropédalages, les Européens peinent à parler d’une seule voix depuis le 7 octobre. Ont-ils toujours été aussi divisés sur la question du Proche-Orient ? Quelles sont les racines de leurs affinités respectives avec Israéliens ou Palestiniens ?

Avec
  • Pierre Vimont Ancien ambassadeur de France aux Etats-Unis, ancien secrétaire général du service diplomatique européen. Chercheur associé au think tank Carnegie Europe.
  • Jacques Rupnik Historien, politologue, directeur de recherche émérite au CERI/Sciences Po
  • Marie-Violaine Louvet Maîtresse de conférence en civilisation britannique et irlandaise à l'université de Toulouse 2 Jean Jaurès

Si l’Union européenne a réussi à parler d’une même voix au début de la guerre en Ukraine, cela n’a pas été le cas lors de l’attaque du 7 octobre 2023. L’UE s’est divisée sur le “soutien inconditionnel” assuré à Israël par Ursula Von der Leyen et les critiques du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, vis-à-vis de l’offensive israélienne. Le 20 janvier, il accuse Israël d’avoir “crée” et “financé” le Hamas et le 13 février, en s’adressant aux Etats-Unis, il suggère de “fournir moins d’armes afin d’empêcher que tant de gens soient tués.” Depuis le début du conflit, les déclarations hâtives et les rétropédalages sont nombreux. Récemment, la France, l'Allemagne, l'Italie et les Pays-Bas ont déclaré suspendre leur participation à l’UNRWA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, en l’attente d’une enquête, tandis que l’Irlande, l’Espagne et le Luxembourg l’ont conservé." La suite et à écouter (59MIN) sur radiofrance.fr

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.