"À cinq mois des élections européennes, un événement éclaire le paysage
radieux de la démocratie au sein de l’Union : pour châtier la Hongrie,
dont le premier ministre refusait en janvier dernier d’entériner un plan
d’aide de 50 milliards d’euros à l’Ukraine, Bruxelles a tout simplement
menacé de détruire son économie. Les détails ont été révélés par le Financial Times (29 janvier 2024). « Bruxelles
a mis au point une stratégie visant à cibler explicitement les
faiblesses économiques de la Hongrie, à mettre en péril sa monnaie et à
provoquer un effondrement de la confiance des investisseurs afin de
nuire à “l’emploi et à la croissance” si Budapest refuse de lever son
veto contre l’aide accordée à Kiev »,
explique le quotidien d’affaires britannique, qui a eu accès aux
documents. Concrètement, si M. Viktor Orbán n’alignait pas sa politique
étrangère sur celle de ses homologues, « ces
derniers s’engageraient publiquement à couper tout financement européen
à Budapest dans l’intention d’effrayer les marchés, de déclencher une
crise monétaire sur le forint, et de faire exploser le coût des emprunts
du pays ». Trois jours plus tard, le 1er février, M. Orbán capitulait." La suite sur monde-diplomatique.fr
jeudi 29 février 2024
L’Europe au pas cadencé
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