La présidente Katalin Novak, une proche de Viktor Orban, a
démissionné ce samedi 10 février après l'indignation provoquée par sa
décision de gracier un condamné impliqué dans une affaire de
pédocriminalité. Quasiment au même moment, Judit Varga, une autre alliée
du Premier ministre, a annoncé son "retrait de la vie publique" pour
avoir donné son aval en tant que ministre de la Justice, un poste
qu'elle avait quitté cet été pour mener la campagne des européennes. Un scénario encore impensable il y a quelques jours.
Pourquoi une telle décision ?La polémique a été provoquée par le pardon accordé en avril 2023, à
l'occasion de la visite du pape François à Budapest, à un ancien
directeur adjoint d'un foyer pour enfants, condamné en 2022 à plus de
trois ans de prison pour avoir couvert les agissements de son supérieur.
Depuis la révélation par le site d'investigation 444 la
semaine dernière de cette décision, l'opposition appelait au départ des
deux femmes et la colère montait dans le pays. Des manifestants
s'étaient rassemblés vendredi soir devant le palais présidentiel et
trois des conseillers présidentiels avaient quitté leur poste." La suite sur ladepeche.fr
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