"RÉCIT - Au milieu du XIXe siècle un obstétricien hongrois suggère que
les étudiants se lavent les mains avant d’entrer en salle
d’accouchement. Pour cette proposition, il est révoqué.
C’était déjà une affaire de lavage de mains. Mais l’établissement de la
preuve scientifique a été impossible par son promoteur, tombé dans la
folie après avoir été chassé à deux reprises de l’hôpital général de
Vienne, une première fois en 1846 et une seconde en 1849. Médecin et
martyr, l’obstétricien hongrois Ignace Philippe Semmelweis,
est mort près de Vienne, le 13 août 1865, sans avoir pu établir la
théorie des infections microbiennes dont il avait cependant eu
l’intuition.
C’est une histoire à laquelle on a du mal à croire aujourd’hui. Elle n’a
pourtant rien d’un roman et doit nous inviter à une grande humilité
face aux découvertes scientifiques fondées sur des théories
partiellement modélisées: milieu du XIXe siècle, dans
l’Empire austro-hongrois, un médecin obstétricien a été rejeté par ses
confrères et banni des maternités parce qu’il exigeait du personnel
qu’il se lave les mains avant les interventions et qu’il nettoie avec
soin les instruments utilisés.
Ce médecin obstétricien hongrois a énoncé les principes élémentaires de l’asepsie — la lutte contre l’introduction de microbes dans l’organisme." La suite sur lefigaro.fr (article payant)
mardi 10 mars 2020
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