"Face aux milliers de réfugiés venant du Moyen-Orient depuis la Turquie, le gouvernement Orban a fermé ses camps de la frontière serbe aux demandeurs d'asile, qu'il accuse de véhiculer l'épidémie. En 2015, lorsqu'un million de réfugiés traversèrent la frontière serbo-hongroise, Viktor Orban
barra la route des Balkans avec une clôture barbelée de 175 kilomètres
afin de contenir le "danger terroriste". Cinq ans plus tard, le
gouvernement invoque le coronavirus pour bloquer les "zones de transit"
de Tompa et de Röszke aux demandeurs d'asile, quitte à piétiner la
Convention de Genève et fâcher une énième fois Bruxelles.
Motif ? Les individus profitant de la brèche ouverte par Erdogan proviennent notamment d'Iran, où le Covid-19 fait rage,
et portent avec eux le risque d'une propagation en Hongrie. Les
lieutenants du Premier ministre assument volontiers l'amalgame entre
réfugiés et risque sanitaire. "Nous voyons un certain lien entre le
coronavirus et l'immigration illégale", affirme son conseiller sécurité
György Bakondi, justifiant la fermeture des camps frontaliers pour une
durée indéterminée." La suite sur lexpress.fr (article payant)
dimanche 8 mars 2020
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