"Aussi incroyable que cela puisse paraître, le lien entre hygiène des
mains et infections microbiennes était inconnu… il y a seulement deux
siècles ! Une ignorance qui fit de nombreuses victimes. Semmelweis fut
le premier médecin à avoir l'intuition de ce lien, mais il le paya au
prix fort.
Par ces temps d'angoisse liée à l'épidémie de coronavirus, vous êtes
sans doute nombreux à vous promener avec un flacon de gel
hydroalcoolique dans la besace.
Saviez-vous pourtant, qu'il n'y a pas deux siècles, le lien entre la
propreté des mains et la propagation des infections n'était même pas
imaginable ? Il fallut attendre la fin du XIXe siècle pour que Louis
Pasteur démontre l'omniprésence des microbes et leur rôle dans
l'apparition des maladies.
Le premier à avoir l'intuition que la saleté des mains n'était sans
doute pas étrangère aux fièvres puerpérales - fièvres survenant après un
accouchement ou une fausse-couche - qui firent de très nombreuses
victimes parmi les femmes et les nouveaux-nés, s'appelait Ignace
Philippe Semmelweis. Mais lorsque ce médecin obstétricien hongrois
voulut convaincre le monde scientifique de sa découverte, il fut mis au
ban par des médecins trop sûrs de leur savoir et de leur autorité pour
être capables d'autocritique ; comme Galilée qui, par sa découverte de
la rotation de la Terre, remettait en cause la toute-puissance de
l’Église. C'est le parallèle qu'établissait récemment Guillaume Erner dans son "Humeur du matin" : "Le
destin de Semmelweis fut d’être un Galilée du savon, je veux dire qu’il
fut persécuté pour ce conseil étrange, il mourut à l’asile pour avoir
suggéré à ses contemporains de se laver les mains…"." La suite sur franceculture.fr
lundi 16 mars 2020
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