"Sur la rive hongroise du lac Fertő, qui chevauche la frontière autrichienne, un luxueux complexe hôtelier est en construction en plein parc national. Le projet soutenu par le gouvernement d’extrême droite de Viktor Orbán, est critiqué pour son opacité et pour son terrible coût écologique.
« C’est dur, très dur même… » Attablée dans un restaurant de Fertőrákos, un village dans l’ouest de la Hongrie, Andrea Gyuricza peine à contenir ses larmes. « Le plus difficile, ce sont les souvenirs qui refont surface, comme ces balades que nous faisions avec mon mari sur le rivage »,
dit la soixantenaire. Voilà trois ans que sa coquette maison en bois
jouxtant la rive du lac Fertő (lac de Neusiedl, en allemand) a été
détruite contre son gré. Rasée par les bulldozers. « Cela
faisait près de vingt ans que nous habitions là, du printemps à
l’automne. On y a passé une partie de notre vie. En 2018, les autorités
nous ont donné quatre-vingt-dix jours de préavis pour quitter nos
maisons : on n’a pas eu le temps de se pourvoir en justice… Ils l’ont
fait exprès. »" La suite sur reporterre.net
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