"À Kisvarda, une ville hongroise proche de la frontière ukrainienne, Viktor Orban n'a pas de souci à se faire: les habitants plébiscitent sa gestion, et surtout sa décision de se tenir à l'écart du conflit.
Dimanche, le Premier ministre souverainiste se prépare à des élections serrées mais il peut compter sur une victoire dans ce bastion.
«Pourquoi voterions-nous pour l'opposition, qui veut envoyer de jeunes gens comme mon petit-fils au front? Ce n'est pas notre guerre», insiste Ilona, croisée par l'AFP dans une rue piétonne. «Gardons les conservateurs» du Fidesz, le parti au pouvoir, ajoute cette retraitée de 68 ans, refusant de décliner son identité «par crainte d'attaque des gauchistes».
Peu
après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, les médias pro-Orban ont
multiplié les mises en garde contre le chef de file de l'opposition,
affirmant qu'il serait prêt à déployer des soldats. Des propos déformés,
assure l'intéressé Peter Marki-Zay, mais le mal était fait: son soutien
ferme à la politique de l'Otan a aussitôt été qualifié de «dangereux»." La suite sur bluewin.ch
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