Le visage souriant, franc et fatigué, à en croire
l’écran de l’ordinateur à travers lequel la biochimiste répond aux
questions (celles portant sur un possible vaccin pancorona, sur la
production de vaccins dans le monde et sur une éventuelle levée de
brevets ont été déclinées), depuis sa maison des environs de
Philadelphie (Pennsylvanie). Elle se dit d’ailleurs un peu surprise de toute cette attention médiatique.
Des prix, des distinctions, des doctorats honoris causa, des centaines
de demandes d’interview, du monde entier, elle qui menait une vie
discrète jusqu’à la pandémie. Senior vice-présidente de la start-up allemande BioNTech, depuis 2013, elle reste mordue de recherche.
Certes, la découverte de l’ARN messager demeure une aventure
collective, mais le procédé doit beaucoup à la pugnacité et la
résilience de cette chercheuse née en Hongrie, il y a 67 ans, dans une
petite ville près de Kisújszállás, où son père est boucher, sa mère,
comptable. Tôt prise de passion pour les sciences, et surtout décidée,
Katalin Karikó choisit le terrain aride de la biochimie et plus
particulièrement de l’ARN. La jeune chercheuse rêve d’en percer les secrets. La tâche est laborieuse." La suite sur levif.be (article payant)
samedi 6 août 2022
Katalin Karikó, pionnière du vaccin à ARN messager: «Si j’étais restée en Hongrie, je serais devenue médiocre et pleurnicharde»
"Dans l’ombre, parfois dans un sous-sol, durant près de quarante ans,
Katalin Karikó a consacré sa vie à l’ARN messager. Ses avancées se sont
révélées déterminantes pour Moderna et BioNTech. Elles ont permis le
développement rapide d’un vaccin anti-Covid. La scientifique savoure,
oui, mais «sans esprit de revanche».
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