"Révélée par la pandémie, l’inspiratrice des vaccins anti-covid Pfizer/BioNTech et Moderna vient d’achever une tournée dans sa patrie d’origine, la Hongrie. Son voyage a été marqué par des révélations sur sa collaboration passée avec le renseignement soviétique.
Katalin Kariko, pionnière des vaccins ARN expatriée aux Etats-Unis depuis 1985, aurait volontiers évité cette polémique alors qu’elle achevait une tournée triomphale dans sa Hongrie natale. Reçue entre autres par le premier ministre Viktor Orban, le recteur de l’Université de médecine Semmelweis de Budapest et le maire socialiste de Szeged, théâtre de ses études supérieures, la biochimiste vient de regagner sa Pennsylvanie adoptive avec l’étiquette d’ancien agent des services secrets communistes.
Sa mission? Conduire des activités de contre-espionnage en parallèle de ses recherches de laboratoire. Invoquant le passif de son père, boucher dans la petite ville de Kisujszallas, privé durant quatre ans d’emploi officiel pour sa participation au soulèvement anticommuniste d’octobre-novembre 1956, les autorités pro-soviétiques forcèrent la doctorante à intégrer le renseignement en 1978 sous peine de détruire sa carrière naissante. «Je n’ai rédigé aucun rapport et n’ai fait de mal à personne», affirme la chercheuse." La suite sur letemps.ch (article payant)
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