jeudi 8 juillet 2021

Droits LGBT - En Hongrie, une loi cruelle et passéiste

"La loi du 15 juin prohibant la “promotion” de l’homosexualité et de la transidentité galvanise les supporters les plus radicaux du gouvernement de Viktor Orbán. Mais elle ne pourra pas empêcher l’évolution des mentalités concernant les LGBT, considère ce chroniqueur libéral de l’hebdomadaire de l’opposition, HVG.

Nous avons assez de fois entendu pourquoi et à quel point l’interdiction de la “propagande” LGBT, incluse dans une loi antipédophilie, était bête et méchante. Mais pas les douloureuses raisons ayant motivé la mise en place de cette législation. Aux États-Unis et en Europe de l’Ouest, seuls quatre cinquièmes des jeunes se revendiqueraient hétérosexuels. Le reste partage une autre confession : homosexuels, bisexuels, transgenres, plus ou moins indécis. Ou, comme l’affirme un passage de la comédie musicale Hair, ils ne chassent pas Mick Jagger de leur lit. Il y a trente ou soixante ans, les hétéros déclarés étaient 100 % jusqu’à ce que la propagande mette son grain de sel, qu’elle s’appelle Hair ou Mick Jagger. 

Cette prétendue étude est l’un des moteurs de la prohibition gouvernementale anti-LGBT. Ainsi, la jeunesse ne pourra plus voir des homosexuels sympathiques à la télévision qu’après 22 heures et ne rencontrera plus d’intervenants expliquant dans les écoles qu’il existe des êtres humains avec une autre orientation. En revanche, je suppose qu’un fondamentaliste religieux leur expliquant que le calendrier et le..." La suite sur courrierinternational.com (article payant)

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