"Jusqu’ici personne ne savait que la Hongrie utilisait Pegasus. Un consortium de journalistes créé par Forbidden Stories révèle que le système qui active le logiciel espion a ciblé des journalistes, des militants et un patron de presse notamment.
Est-ce là que tout s’est joué ? En juillet 2017, Benjamin Netanyahou, alors premier ministre d’Israël, se rend à Budapest pour y rencontrer son ami Viktor Orban. Cette visite d’État attire l’attention. Jamais depuis vingt-huit ans, un premier ministre Hébreu ne s’était rendu en Hongrie. Les deux hommes, qui de toute évidence s’apprécient, ont-ils évoqué une possible acquisition du logiciel espion Pegasus, commercialisé par NSO sous licence israélienne ? Rien n’a fuité de leurs entretiens, mais il semble qu’il y ait eu là un embryon de coopération en matière de sécurité qui se concrétisera sept mois plus tard, le 13 février 2018, lorsque Jozsef Czukor, le conseiller aux affaires étrangères de Vitkor Orban se rend en Israël, où il rencontre, lui aussi, Benjamin Netanyahou.
Car peu de temps après, en juin 2018, soit deux mois après la réélection de Viktor Orban à la tête du pays, le numéro de téléphone de Zoltan Varga, un homme d’affaires qui possède Central Media Group, un grand groupe de média indépendants en Hongrie, et qui contrôle notamment le plus grand site d’information du pays, 24.hu, apparait dans la liste des cibles sélectionnées pour une attaque de Pegasus par le client Hongrois de NSO. Son numéro de téléphone apparaitra peu après qu’il a organisé à son domicile près de Budapest, un dîner, auquel sept convives ont participé." La suite sur franceinter.fr
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