"Le premier ministre Hongrois veut à nouveau utiliser l'arme du
référendum pour riposter aux attaques en provenance de Bruxelles. Avec
une conviction, affichée alors que la «marche des fiertés» a lieu ce
samedi à Budapest: son offensive anti-LGBT sera difficile à contrer pour
l'UE.
Bis répétita. Le 2 octobre 2016, Viktor Orban avait déjà joué le peuple hongrois contre l'Union européenne. Il s'agissait alors, pour le premier ministre Hongrois au pouvoir depuis 2010, de refuser le projet d'imposer aux pays membres de l'UE des «quotas de migrants relocalisés», en soutien aux pays de première arrivée, comme l'Italie ou l'Espagne.
Le gouvernement contrôlé par le Fidesz - l'Union civique, son parti
politique dont il détient tous les leviers - avait alors organisé un
référendum. Résultat ? Un échec institutionnel,
avec 41% des suffrages exprimés (au moins 50% nécessaires pour que le
vote soit considéré valide selon la constitution) mais une éclatante
victoire politique, avec 98% de «non» aux quotas bruxellois. Impossible,
ensuite, pour les institutions communautaires, de revenir à la charge
directement sur le sujet. La construction, par les autorités hongroises,
d'un mur anti-migrants le long de la frontière avec la Serbie avait pu
se poursuivre et être accélérée." La suite sur letemps.ch (article payant)
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