"L’historienne Catherine Horel analyse la construction nationale millénaire et tourmentée d’un pays qui cultive son particularisme et se retrouve en porte-à-faux avec l’Union européenne
Pour saisir les démêlés du premier ministre Viktor Orban avec l’Union européenne, un détour par l’histoire hongroise est utile. C’est l’intérêt du livre de cette spécialiste de l’Europe centrale qui concentre le propos autour de la construction de l’identité du pays des Magyars sur quatre piliers : le territoire, l’État, le panthéon national et les lieux de mémoire.
Isolat au carrefour des mondes
latin, germain et slave, la Hongrie cultive, malgré une existence
millénaire, le souvenir traumatique des occupations successives (par les
Ottomans, les Habsbourg, l’Allemagne nazie, les Soviétiques), des
révoltes (de 1848 à 1956) et de l’amputation de 1920, quand le traité de
Trianon a réduit la Hongrie impériale à peau de chagrin." La suite sur sudouest.fr
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