"Au deuxième étage je tombais sur un groupe de jeunes gens qui avaient vu ma photo dans les journaux et me reconnurent. Un rouquin à lunettes, âgé de peut-être seize ans, me considéra avec arrogance, de la tête aux pieds.
« Etes-vous ce György Faludy qui est rentré d’Amérique afin d’être pendu par les communistes ? », demanda-t-il dans un mélange étrange d’insolence puérile, de curiosité et d’admiration. »
Pour beaucoup, György Faludy est d’abord le poète et l’auteur de
transpositions en hongrois des ballades du poète médiéval François
Villon ; pour d’autres, il est l’homme presque centenaire (1910-2006) à
la vie sentimentale aventureuse ; pour d’autres encore, il est celui qui
a survécu au camp de travail staliniste de Recsk – et en a même ri (je
paraphrase ici le titre de l’essai de l’essayiste croate Slavenka
Drakulić, How we survived communism and even laughed) en le décrivant dans son livre autobiographique Les beaux jours de l’enfer." La suite sur passagealest.wordpress.com
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