vendredi 28 janvier 2022

Antal Szerb – « Si les poèmes restent, l’essence restera peut-être »

"Il y a un an, j’avais terminé ma série de billets liées à la première édition des Lectures communes autour de l’Holocauste en évoquant la personne du poète hongrois Miklós Radnóti, fusillé par les S.S. en novembre 1944, et sa Septième églogue, témoignage « dans le noir » de l’horreur de la persécution des Juifs.

En choisissant de présenter aujourd’hui Antal Szerb, je reprends ce fil hongrois tout en sachant très bien que ce n’est pas du tout un choix évident pour parler de « littérature de l’Holocauste »: Antal Szerb n’est pas un écrivain de l’Holocauste, mais une de ses victimes.

Ses œuvres traduites en français – trois romans que je liste à la fin de ce billet – donnent un aperçu utile mais très incomplet de l’étendue des connaissances, et de l’ampleur de la popularité (qui perdure encore aujourd’hui), de ce représentant majeur de la littérature hongroise, historien de la littérature européenne et mondiale, écrivain, essayiste, critique, traducteur.

La bibliographie de ses œuvres, compilée par Csaba Nagy et publiée par le Musée Petőfi de littérature en 2001 à l’occasion du centenaire de sa naissance, a cet aspect un peu troublant qu’elle liste, pour l’année 1946, un recueil de nouvelles (Gondolatok a könyvtárban), pour l’année 1947 un autre recueil de nouvelles (Madelon, az eb), pour l’année 1948 un recueil d’articles (A varázsló eltöri pálcáját), et encore une poignée d’autres recueils de textes au cours des décennies suivantes." La suite sur passagealest.wordpress.com

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