mardi 25 janvier 2022

Sundance 2022 / Compétition World Cinema Dramatic - Critique : Gentle

"Cela valait la peine de souffrir autant. Cela vous réconcilie avec tout." Dans l’univers du culturisme, la quête de la performance prend des proportions totalement hors normes. Musculation à outrance, diète ascétique (les concurrents des compétitions mondiales ont perdu en moyenne 74% de la masse grasse de leurs corps très sévèrement déshydratés) et coûteuse batterie médicamenteuse plus ou moins licite (des stéroïdes anabolisants aux compléments alimentaires) : une permanente obsession de la perfection dans la démesure est à l’œuvre dans l’ombre du quotidien afin de sculpter son apparence et de briller le jour J sous les projecteurs et les applaudissements. C’est sous ce joug et dans ces rêves de gloire que vivent la blonde Edina (Eszter Csonka) et son coach Ádám (György Turós), les deux protagonistes de l’intense Gentle [+] des Hongrois László Csuja (son second long de fiction après Blossom Valley [+], primé en 2018 à Karlovy Vary) et Anna Nemes, dévoilé au Festival de Sundance, dans la compétition World Cinema Dramatic." La suite sur cineuropa.org

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