"Institution privée, le Mathias Corvinus Collegium est financé par l’État hongrois. Il est devenu une pépinière de jeunes conservateurs et un “refuge” pour les membres de la droite radicale européenne et américaine, généreusement rémunérés pour leurs conférences. Reportage de “Jutarnji List”, de Zagreb.
Une citation un peu banale du philosophe conservateur britannique Roger Scruton, “C’est la beauté qui compte, et elle n’est pas subjective”, inscrite tout le long du mur en face de la cafétéria, donne d’emblée le ton. Un peu plus loin, sa photo en noir et blanc suspendue entre les grands poufs de couleur et les fauteuils. Assis à la table, nous distinguons un petit buste de Scruton, qui nous fixe. Incrédules, nous nous retournons pour voir si la tête d’Edmund Burke [homme politique et philosophe irlandais], de Margaret Thatcher ou peut-être de Jordan Peterson va surgir de quelque part.
Nous sommes à Budapest,
à quelques kilomètres du centre-ville, dans le hall cosy du Mathias
Corvinus Collegium, une institution privée. Sans ces “autels” dédiés à
Roger Scruton, cet intérieur urbain convenable orné de longues étagères
et de fauteuils multicolores ressemblerait davantage à un bureau d’une
société high-tech ou d’une start-up qu’au quartier général des jeunes
conservateurs hongrois, dénommé par ses détracteurs le “camp d’entraînement d’Orbán pour les jeunes de droite”." La suite sur courrierinternational.com
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