"Ce jeudi 1er juillet, la loi interdisant la “promotion” et la “représentation” de l’homosexualité et de la transidentité auprès des mineurs entre en vigueur en Hongrie. Vilipendée à Bruxelles, cette mesure controversée déchire la presse magyare.
Rien n’y a fait. Malgré les critiques internationales ainsi qu’une pétition réunissant plus de 132 000 signataires, le président hongrois, János Áder, a paraphé, le mercredi 23 juin, une législation controversée interdisant la “promotion” et la “représentation” de l’homosexualité et de la transidentité.
Qualifié de “honteux” par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le texte, âprement discuté la semaine dernière à l’occasion d’un sommet des Vingt-Sept à Bruxelles, entre en vigueur ce jeudi 1er juillet.
“L’homosexualité n’est pas une maladie qui se soigne, que l’on peut attraper ou que l’on s’approprie, et ce n’est pas non plus un crime. L’ignorance et l’absence d’empathie guidant la méchanceté de nos dirigeants ramènent la société vers le XIXe siècle”, dénonce le docteur István Körmendi, le doyen des médecins hongrois, dans une tribune publiée par le quotidien social-démocrate Népszava.
“Cruel et nuisible”
Inclus dans un arsenal antipédocriminalité, l’amendement présenté par la majorité Fidesz – le parti du Premier ministre, Viktor Orbán – avait été adopté avec l’aide de l’ancien parti d’extrême droite Jobbik, tandis que le reste de l’opposition boycottait le vote.
“Cet amendement cruel et nuisible avait pour objectif direct de diviser l’opposition, mais également de servir le même dessein que les campagnes contre les tsiganes..." La suite sur courrierinternational.com (article payant)
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