Yoram Leker est l’un des descendants du « train Kasztner ».
Rezso Kasztner, pour certains, c’est l’homme qui a vendu son âme au
diable. Pour d’autres, c’est un héros : ils ne lui doivent rien de moins
que la vie.
L’Âme au diable prend comme fil rouge l’affaire Kasztner, du nom de celui qui parvint à sauver 1 684 juifs quand les déportations commencèrent en 1944 en Hongrie, et qui fut condamné plus tard en Israël pour l’avoir fait.
Avec humour et truculence, le narrateur déroule une saga familiale foisonnante sur plusieurs générations. Qu’il s’agisse de la mère, l’exubérante Csillu, rescapée de Bergen-Belsen, ou de Tamás, le cousin « à la mode de Kolozsvár », éternel optimiste devant l’inéluctable, les personnages de Yoram Leker symbolisent la vie dans tout ce qu’elle a de tragique et de merveilleux, à la manière des grands contes yiddish.
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