"Méconnue en France, la compagnie hongroise a tenté de croquer EasyJet. Avec son modèle ultra low-cost, elle bouscule le marché européen.
Chez Wizz Air, plus que partout ailleurs, "l'argent est roi". C'est même la ligne directrice majeure de son patron, le Hongrois Jozsef Varadi, ancien PDG de la compagnie nationale Malév. Quand cet ex-haut cadre de Procter & Gamble lâche un poste confortable dans la multinationale pour prendre en 2003 le manche de la petite compagnie low cost, il n'imaginait pas une seconde que, près de vingt ans plus tard, il serait en train de batailler dans le ciel européen avec les leaders du secteur, Ryanair et EasyJet. Et Wizz Air, avec 1,7 milliard d'euros d'argent frais en soute, s'est même senti pousser les ailes pour tenter de mettre la main sur la flotte britannique orange !
Début septembre, une offre de rachat hostile est ainsi arrivée sur le bureau d'EasyJet, forçant la compagnie à demander une augmentation de capital de 1,2 milliard d'euros (soit un tiers de sa capitalisation boursière !) à ses actionnaires pour ne pas se faire avaler tout cru par la hongroise. Il faut dire que même si le cours de Bourse de Wizz Air a stagné à cause de la pandémie, la compagnie vaut aujourd'hui plus que sa rivale anglaise. Et le rapport de force n'est pas près de s'inverser puisqu'elle semble mieux armée pour redécoller. "Au début de l'épidémie, on ne savait pas comment on allait payer les gens. Mais nous sommes restés concentrés sur l'idée de préserver le cash à tout prix", prédisait en novembre dernier Jozsef Varadi, lors du Paris Air Show" La suite sur lexpansion.lexpress.fr (article payant)
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