"Comme le fameux goulasch ou le poulet au paprika, ce mélange de légumes épais, préparé à base d’oignons, de tomates et de poivrons, incarne l’un des essentiels de la gastronomie magyare. La chroniqueuse du portail Telex n’en cuisine jamais deux pareils, mais elle l’aime avec du lard et plutôt épicé. Ses explications pour notre rendez-vous hebdomadaire, le Courrier des recettes.
En été, même si nous ne cuisinons pas ou ne mangeons pas de lecso, nous nous demandons quand, comment, avec quoi et avec qui nous allons de nouveau le concocter et le déguster. Dans son essai consacré au lecso, l’écrivain Andras Cserna-Szabo présente le plat comme l’un des sujets de conversation les plus sensibles en Hongrie. L’utilisation de l’ail ou la forme de l’oignon peuvent déboucher sur des engueulades dignes d’un combat de bistrot. Selon Cserna-Szabo, le lecso n’a pas de jus mais un fluide. On peut y incorporer ce que l’on veut, mais interdiction de découper en dés les oignons, qui doivent s’inviter en épaisses rondelles.
Le terme apparut pour la première fois dans l’ouvrage culinaire de Ferencné Mora (épouse du romancier Ferenc Mora), le mot “leccs” désignant des légumes bien cuits sous forme réduite. Le lecso provient de Serbie, où les Turcs l’ont probablement importé. Notre lecso hongrois est donc le descendant direct des duvec (plat braisé de légumes et de viande, spécialité de l’Europe du Sud-Est) et des menemen (omelette turque comprenant des œufs, des tomates, des poivrons verts et des épices).
Éplucher les légumes ou brûler les peaux, à vous de voir
Le lecso est indéfinissable et universel. D’après le journaliste Istvan Vancsa, une nation possédant des oignons, des poivrons et des tomates élabore forcément quelque chose à partir de ces trois ingrédients. Le diagnostic se..." La suite sur courrierinternational.com (article payant)
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