jeudi 16 décembre 2021

Journal de Sandor Marai: un grand témoin en exil


"La suite du Journal du grand écrivain hongrois qui se réfugie après guerre en Italie et aux États-Unis.

Avec ce nouveau volume du passionnant Journal de Sandor Marai, tenu depuis 1943, ce sont ses longues années d’exil que nous revisitons ici. Depuis l’Italie, jusqu’aux États-Unis, qu’il quittera avec sa femme Lola et leur fils adoptif Janos, en 1967. De son Journal, il dira: «Il s’empare de tout, aspire tout (…) C’est ma seule planche de salut.»

Chassé de Hongrie par le régime communiste, Marai trouve refuge en 1948 à Naples, dans le quartier du Pausilippe, où il situera son roman Le Miracle de San Gennaro. Naples où «tout est excitant, mystérieux et magnifique mais en même temps languissant et douceâtre».

Collaborateur de Radio Free Europe, Marai vit chichement, rencontre peu de gens, et se réfugie dans la lecture, y compris lorsque l’exil le porte à New York, en 1952. Ce qu’il écrit, ce qu’il vit, ce polyglotte le juge à l’aune du Journal de Julien Green, et surtout de celui de Gide, ainsi portraituré: «Ce huguenot malheureux avait tellement peur du bonheur qu’il a trouvé refuge dans la…" La suite sur lefigaro.fr (article payant)

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