"Et si le maître de Budapest était dépassé sur sa droite ? Pour la première fois, l'opposition hongroise fait bloc derrière un candidat conservateur mais résolument proeuropéen qui fait de l'élection législative d'avril prochain un véritable référendum sur la personne de Viktor Orban.
« Je suis chrétien, conservateur et père de 7 enfants. » Partout où il va, Peter Marki-Zay commence par planter le décor. Aux médias, au grand public, à ses interlocuteurs politiques européens, il délivre toujours ces quelques mots d'introduction. Le divorce ? Il est contre à titre personnel. L'avortement ? Idem. Pas le profil type de l'opposant auquel Viktor Orban s'attendait. Habitué à pester contre les dangers de la gauche et de ses valeurs libérales, voilà le tout-puissant Premier ministre hongrois menacé d'être dépassé sur sa droite. Et l'opposition hongroise, pour la première fois depuis longtemps, veut croire qu'elle a enfin quelques chances de battre, au printemps prochain, celui qui a résolument fait glisser son pays dans le camp de « l'illibéralisme ».
C'est
peu dire qu'une responsabilité énorme pèse sur les épaules de « MZP » -
la tradition hongroise place le patronyme en premier. A 49 ans,
l'ingénieur économiste a créé la surprise en arrivant vainqueur lors des élections primaires
au cours desquelles les six partis d'opposition avaient fait voeu
d'unité. Des primaires qui, en septembre dernier, ont mobilisé plus de
850.000 votants, soit presque 10 % de la population du pays et attiré,
notamment, une population jeune." La suite sur lesechos.fr (article payant)
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